« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons. » –Victor Hugo
Cependant, l’éducation va bien au-delà de l’instruction académique traditionnelle. Elle doit former des citoyens empathiques, autonomes et créatifs, capables de naviguer dans un monde complexe et souvent fracturé :
-Où les inégalités déterminent trop souvent les destins.
-Où L’exclusion pousse certains vers la délinquance.
L’éducation devient alors bien plus qu’un droit : c’est un acte de justice sociale. Un pont solide au-dessus des fractures sociales.
Elle prévient. Elle libère. Elle élève. Le tremplin qui permet de s’affranchir de son déterminisme. L’arme douce qui désarme la violence.
Une nation qui éclaire ses enfants avec le savoir les protège de l’ombre de la misère, de la peur et de l’exclusion. Offrir une éducation humaine, créative, égalitaire, c’est construire une société plus juste, plus forte, et en paix.
Des modèles qui inspirent :
Au Danemark (2ᵉ pays le plus heureux au monde) :
-Pas de notes avant 14 ans – l’apprentissage avant la compétition
-Cours d’empathie – former des citoyens avant des élèves
-Coopération et collectivités valorisées – ensemble, on va plus loin
-Confiance institutionnelle et interpersonnelles record – résultat d’une éducation respectueuse
À Summerhill (Angleterre, fondée en 1921 par Alexander Sutherland Neill) :
-L’autonomie, ça s’apprend – les élèves choisissent leurs cours
-La démocratie, se vit – règles décidées en assemblée
-Le jeu et la créativité, liberté sont aussi importants que les examens.
Apprendre à lire, écrire, compter ? Oui, c’est essentiel. Mais une véritable éducation doit aller plus loin :
-Apprendre à penser par soi-même, pas juste répéter.
-Être encouragé à choisir, pas seulement à obéir.
-Être inspiré à rêver grand, sans limites imposées.

Résultat ? Des citoyens autonomes, créatifs, épanouis — loin des carcans, loin des prisons, qu’elles soient physiques ou mentales.
Repensons notre système éducatif pour qu’il soit cette lumière dont nous avons tous besoin.